Journée R’Festif au Rocher de Palmer 19/O9/2019 vue par un usager d’Ad’Appro

 La sortie du COJ Ad’Appro, il y a plein de stand de l’Institut Don Bosco,

du matériel à vendre, des objets de menuiserie et de créativité.

Il y avait des prospectus sur le droit des femmes, la  psychologie et sur le GEM tertio,

les confitures des ateliers Saints Joseph,

des jeux de société pour les personnes avec des difficultés visuelles.

Il y avait un cheval tranquille entre les stands.

Il y avait des jeux d’adresse et pour le midi des Food Truck.

                                                 
Et il y avait deux activités sportives comme du judo et du cécifoot.

Je m’appelle R. S., je suis un ancien usager d’AD’APPRO et je vais vous citer mon parcours en quelques récits.

Mes débuts à AD’APPRO ont commencé en Novembre 2014 où j’étais sorti de l’IME Don Bosco où on m’avait suivi depuis plus de deux ans.

Là-bas, il y avait avec moi une éducatrice spécialisée, son nom, Madame L.

Cette dame m’a appris quelques leçons sur l’autonomie, l’accès professionnel et le savoir-vivre entre adulte, et elle m’a aidé à évoluer sur mes démarches à venir, tant professionnelles que personnelles.

En novembre 2014, l’entrée à AD’APPRO m’a permis une bonne fois pour toute de prouver que je pouvais réussir à atteindre l’objectif souhaité, mais pas sans l’aide d’une personne sans qui je n’aurai pas réussi aujourd’hui.

D., cet éducateur spécialisé en menuiserie a travaillé avec moi pendant deux ans et demi et on a partagé ensemble des aventures exceptionnelles.

On a participé ensemble à des sorties culturelles, on a réalisé des soirées avec le groupe, ce qui était une bonne chose, mais ce qui m’a permis d’avancer encore plus, c’était les deux camps que j’avais vécu.

Il y a eu le camp en Charentes où on avait fait des ballades en ânes, et le camp du Portugal qui m’a impressionné car je n’avais jamais fait de voyage à l’étranger avec quelqu’un d’autre que je fréquentais comme collègue ou simple camarade de travail.

En d’autres termes, j’ai beaucoup appris en expérience personnelle, professionnelle et relationnelle car grâce à D. et à ses conseils en tant que mentor, je suis devenu quelqu’un de plus mature.

Aussi, j’avais failli oublier tous les stages en entreprise et en ESAT que j’ai réalisé pendant ces deux années et demi à AD’APPRO.

Il y a eu des résultats positifs mais pas vraiment négatifs, c’était juste qu’il me fallait plus de temps avant de conclure mon choix.

En juillet 2017, le choix que j’avais pris était l’ESAT BEL AIR à Eysines car le métier qui m’intéresse était la mécanique.

On m’a proposé un contrat pour une période d’essai de six mois qui stipule que si la période était validée, je serai en mesure alors de continuer.

Et voilà où j’en suis à présent, je travaille là-bas à plein temps et je me sens très bien là où je suis.

Le projet personnalisé arrive bientôt, donc ça me permettrait de concrétiser mes futurs projets dans les mois qui suivent.

R.S.

Depuis quelques années, nous apportons des ressources techniques, et bien entendu financières, pour accompagner le développement de l’Institut et de ses établissements.